Depuis trois mois, les 25 000 personnes employées par le secteur de la nuit sont dans l’incertitude. Lieux de nombreux contacts rapprochés, les boîtes de nuit semblent peu appropriées au contexte sanitaire et au respect des gestes barrières. Mais les patrons promettent de se réinventer et espèrent rouvrir à partir du 10 juillet, plutôt qu’en septembre, comme l’envisage le gouvernement.
Le Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs (SNDLL) a saisi le Conseil d’Etat pour ouvrir cet été, selon les informations de Capital.
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À quoi pourrait alors ressembler une virée en discothèque à l’heure du Covid-19 ? L’une des pistes évoquées serait de supprimer l’accès à la piste de danse. Les fêtards et fêtardes devront exécuter leurs plus beaux enchaînements depuis leur table.
Au bar, la commande de boissons devrait se faire masque sur la bouche (et le nez !). Une vigilance particulière devrait être assurée par le personnel sur le lavage des mains, la distanciation sociale dans les espaces fumeurs. Les clients et clientes pourraient être incités à télécharger l’application StopCovid.
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« Le secteur représente en France un chiffre d’affaires d’1 milliard d’euros, généré par 1 600 entreprises. Si les clubs ne rouvrent pas la semaine prochaine, ça va être un massacre : on estime que seuls 400 à 500 établissements vont survivre », prédit auprès de l’AFP, Jean Roch Pedri, gérant de plusieurs discothèques.
« Tout le monde est désorienté pour ne pas dire déboussolé, perdu », déplore Patrick Malvaes, président du SNDLL, qui appelle à un plan Marshall pour la nuit.
Source : Ouest-France