Depuis le début de l’année 2020, le monde entier fait face au COVID-19, une pandémie sans précédent dont les conséquences touchent tous les domaines de la vie la vie sociale, politique, économique et culturelle. Dans ce contexte, les Etats ont pris des mesures restrictives des droits et libertés en vue de réduire la propagation de la pandémie.
Au Togo, Faure Gnassingbé avait décrété depuis le 1er avril 2020 l’état d’urgence sanitaire pour une période de trois mois avec à la clé un couvre-feu finalement levé le 9 juin dernier.
Le CACIT (Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo) a organisé le 25 juin, un déjeuner de presse placé sous le thème ‘l’impact de la Covid-19 sur la prohibition de la torture’ dans le cadre de la Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture, célébrée chaque 26 juin.
Organisée avec l’appui financier de l’Union Européenne (UE), la rencontre s’inscrit dans la logique d’une continuité d’actions entamées avec le pool de journaliste mis en place par le CACIT soutenu par l’OMCT qui a facilité la participation de dix (10) d’entre à la session du comité contre la torture en juillet 2019.
Il s’agit de revenir sur la mise en œuvre des recommandations adressées à l’Etat togolais et susciter plus d’engagements des médias pour la lutte contre la torture et les mauvais traitements.
Sommes toutes, la nécessité de prendre en compte les défis liés à la situation des victimes directes et indirectes doit être une préoccupation majeure des acteurs étatiques et non étatiques. Ceci passe non seulement par la réparation mais aussi l’effectivité de la justice pour la lutte contre l’impunité. La prévention devant être inscrite au cœur des stratégies de lutte contre la torture et les mauvais traitements, le CACIT a initié l’observatoire pour la prévention et la lutte contre la torture au Togo. Ce mécanisme appuyé par l’Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT), apparait comme un outil de monitoring d’évaluation et d’accompagnement des victimes de torture.
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