Un atelier régional de trois (3) jours s’est tenu à Lomé, capitale togolaise, la semaine dernière. Ayant réuni les négociateurs climat de la CEDEAO venus de plusieurs pays de la sous-région, la rencontre a servi de cadre pour plancher sur les questions liées aux négociations sur le climat dans la sous-région.
L’atelier s’inscrit dans le cadre de la préparation de la 26e édition de la Conférence des parties (COP26) à la Convention cadre des nations unies sur les changements climatiques prévue à Glasgow en Grande Bretagne.
L’objectif est de mettre à jour les priorités des Etats-membres de la CEDEAO sur les questions inscrites à l’ordre du jour des négociations internationales sur le climat en tenant compte des résultats de la COP25 et de la session virtuelle qui s’est achevée le 17 juin 2021.
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L’atelier constitue un cadre d’échanges permettant en tre autres de décrypter les principales décisions de la COP25 et les résultats de la session de juin 2021 ; relever les principales priorités de la sous-région ouest-africaine et les points-clés qui feront l’objet des prochaines sessions de négociations.
« L’article 6 de l’accord de Paris porte sur le mécanisme de marché de carbone. Il y aura beaucoup de milliards dans cette clause. Nos partenaires pays veulent également faire du business sans que nous ayons un droit de regard dessus. Il y a un combat à ce niveau. Les pays riches se sont engagés à réunir chaque année à compter de 2020, 100 milliards de FCFA pour nous aider à s’adapter au changement climatique et à l’atténuer. Mais depuis lors rien n’a été fait. Et pourtant ceci a été défini lors de la Conférence de l’ONU sur le climat de Copenhague depuis 2009 », a expliqué M. Honadia Mamadou, Expert négociateur Climat de la CEDEAO.
« Nous voulons que cette situation change. Ces pays ont reconnu qu’ils sont les principaux pollueurs. Ils doivent prévoir des ressources financières et technologiques pour nous permettre de sauvegarder l’environnement », a-t-il poursuivi.
« La poursuite des négociations internationales sur la question du climat qui, faut-il le rappeler, s’inscrit dans une longue tradition de coopération internationale mise en place par la communauté internationale avec pour objectif de trouver une solution durable à la problématique des changements climatiques. L’urgence et l’ampleur des dégâts climatiques sur l’avenir de nos populations exigent–elles qu’un nouveau partenariat universel soit établi autour de cette problématique qui dépasse les efforts d’un seul pays et les contingences scientifiques et politiques et commande l’implication de toutes les forces vives et les leaders d’opinion de toute horizon », a pour sa part préciser le ministre en charge de l’Environnement, Foli-Bazi Katari.
Rappelons que la 26e édition de la Conférence des parties (COP26) à la Convention cadre des nations unies sur les changements climatiques est prévue en novembre prochain à Glasgow en Grande Bretagne.


