Depuis quelques temps à Lomé, il est constaté un phénomène répété de suicide. La cause : les coups durs de la vie. Il semble que la jeunesse togolaise trouve la mort comme étant la solution à tous les problèmes. Une peine de cœur, des soucis financiers, les humiliations de la société sont des raisons suffisantes pour mettre fin à ses jours.
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Cet acte n’est que le fruit d’un profond désespoir. Nos frères et sœurs ne voient plus de portes de sortie de leur routine douloureuse. Alors à quoi bon perdurer la souffrance si on peut l’abréger en mourant ?
Ceci est bien triste. En effet, la vie est une explosion de surprises. Une situation peut changer en une fraction de seconde.
De nos jours, personne ne s’intéresse à son prochain. La douleur est vécue seule, les difficultés ne sont pas partagées. Trouver un confident et conseiller fiable est un luxe. Cette solitude persistante, couplée au désespoir, constitue un excellent cocktail d’engendrement d’idées noires et de suicide.
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La jeunesse togolaise a besoin de reprendre espoir. En tant qu’humain, nous avons cette obligation respective de s’assurer du bien-être de nos prochains. Un coup de fil, un message, une oreille attentive, un apport de solution sont des gestes qui ne coûtent rien, mais qui sont cher à la vie.
