Triste dimanche pour des homosexuels à la plage de Lomé. L’interdiction d’accès à la plage de Lomé a été levée depuis plusieurs semaines par le gouvernement togolais. Le spectacle devient grandissant au jour le jour avec l’affluence au niveau de la plage.
La scène a été spectaculaire ce dimanche. En effet, des homosexuels (des personnes qui éprouvent une attirance sexuelle plus ou moins exclusive pour les individus de leur propre sexe) ont été chassés de la plage de Lomé ce dimanche à coups de poings.
L’information a été confirmée par nos confrères de Togo Breaking News selon qui les personnes rendues à la plage de Lomé ne supportaient pas le spectacle auquel se livraient ces homosexuels.
« Dans cette foule cosmopolite, se faufilent souvent plusieurs catégories de personnes. Des homosexuels ne comptent non plus se priver du plaisir de se rendre à la plage. Ils y étaient le dimanche 03 avril dernier, comme d’habitude. En effet, ce n’est pas leur première fois de se rendre à la plage de Lomé. Sauf que dimanche dernier, la sortie à la plage de certains d’entre eux s’est mal terminée. Agacés le spectacle auquel ils se livraient, des jeunes togolais ont décidé de les renvoyer chez eux. Ils avaient été priés de vider gentiment les lieux. Devant leur résistance, la foule de jeunes a commencé à devenir plus menaçante », indique le média.
« Ayant compris que leurs interlocuteurs étaient sérieux, ils ont dû courir pour fuir le bord de la mer et rejoindre dans un premier temps le boulevard du Mono (nationale N°2). Mais ce n’était pas encore la fin de leur mésaventure. Ils ont été carrément priés de vider les rayons de la plage », précisent nos confrères.
Certains d’entre eux auraient même essuyé quelques coups de poing au niveau du Bar 54 Cocotiers, en face de l’hôtel Onomo, apprend-on.
Rappelons qu’au Togo, le code des personnes et de la famille définit le mariage comme l’union d’un homme à une femme. Ensuite, le code pénal incrimine tous les actes contre-nature entre les gens de même sexe.
Il y a quelques années, le ministre Christian Trimua annonçait que les homosexuels du Togo sont dans de beaux draps. Selon lui, tout homosexuel encourt une peine de 3 ans de prison ferme.
Il faut rappeler que selon la constitution togolaise, l’homosexualité n’est pas un droit de l’homme ; ce qui est le droit de l’homme, c’est le droit à la vie sexuelle.
Et pour faire respecter cette constitution, toute personne gay, lesbienne, bisexuel et transgenre ne sera pas reconnu comme un citoyen togolais. Et pour celles qui le sont, l’acte est considéré comme illégal et donc puni de 3 ans de prison ferme.