Au Togo, les conséquences de la pandémie du coronavirus se font sentir. Les couches sociales les plus vulnérables sont les personnes les plus défavorisées qui ne savent à quel saint se vouer. Entre autres on note les personnes incarcérées dans les prisons du Togo.
Face à la situation, la Division Jeunesse de l’Eglise Evangélique Presbytérienne du Togo (EEPT) a procédé le mercredi 22 septembre 2021, à une remise de vivres et non-vivres ainsi que des médicaments dans des prisons civiles du Togo.
Cette remise s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de Renforcement des Capacités en Leadership et en Animation Jeunesse des coordonnateurs régionaux – jeunesse de l’EEPT (LAJ), financé par la Cevaa et dont les objectifs entre autres, visent à encourager des actions de solidarité face à la COVID-19.
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Cette première action anti-covid vise à encourager les détenus membres de l’EEPT dans les prisons de leurs régions respectives pour apporter à ces derniers non seulement la parole de Dieu, mais aussi des vivres et des non-vivres afin de renforcer leur résilience face à la COVID-19.
Les prisons civiles de Lomé et Atakpamé ont été ciblées pour ce premier don constitué de sacs de riz, de bidons d’huile, des lots de savon et détergents, des bols de haricot, des pâtes alimentaires, des paquets de sucre, des bols de gari et des cantiques (Ewé et français).
« Il y a plusieurs couches défavorisées mais nous avons senti qu’à la prison, alors qu’on parle de mesures barrières, nous avons imaginé la condition de nos détenus et avons pensé qu’il est temps afin que notre soutien envers cette couche sociale ne serait pas de trop. Nous avons donc apporté des vivres et non-vivres ainsi que des lots de médicaments pour les soutenir », a confié Pasteur Freeman Lawson, Chef Division Jeunesse de l’EEPT lors de sa remise à la prison civile d’Atakpamé.
« Beaucoup soutiennent les enfants de rue et on pense généralement que les gens qui sont à la prison sont ceux qui ont fait du faux ou sont des mauvaises personnes. Or, il peut y avoir dans ce milieu carcéral, des personnes innocentes qui s’y sont retrouvées par maladresse ou par raison de force et de supériorité », a-t-il renchéri.
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A Lomé, une équipe conduite par Serge Atsu, Président de la Coordination Régionale des Jeunes – RELP, a remis les dons aux détenus par l’intermédiaire du Régisseur en charge de la Prison civile de Lomé.
Les bénéficiaires et responsables de ces communautés carcérales ont exprimé leur gratitude et appellent à plus d’actions à leur égard dans les jours à venir.
Il faut noter que dans le plan d’actions du projet LAJ, plus de 1500 détenus seront touchés sur le plan national.
