Saint Pérégrin : qui est le saint patron des malades incurables dont le nom est attribué à l’hôpital tant attendu par les Togolais

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Saint Pérégrin

Le Togo veut se doter d’un hôpital de référence, Saint Pérégrin, pour redorer le blason du secteur de la santé. Un accord avait été signé entre la CNSS et l’hôpital Américain de Paris pour la construction d’un nouvel hôpital dans la banlieue Nord de Lomé.

Baptisé Saint Pérégrin, la réception de ce nouveau joyau toujours en construction, avait pourtant été annoncée il y a plusieurs mois déjà. Mais d’où vient le nom Saint Pérégrin ? Plusieurs Togolais se posent la question sur la fameuse appellation de l’hôpital dit de référence et dont la construction d’un hôtel du même nom vient d’être annoncée.

En effet, Pérégrin Laziosi est un religieux servite italien reconnu ‘Saint’ par l’Église catholique. De sources bien introduites, il est le saint patron des malades incurables, prié aujourd’hui par les cancéreux et les sidéens.

Saint Pérégrin : le Togo annonce la construction d’hôtel de luxe

Dans sa jeunesse, Pérégrin Laziosi milite chez les gibelins (selon la tradition, c’était le cas dans beaucoup de familles de Forli), ce qui le conduit à s’opposer à Philippe Benizi, alors Prieur général de l’Ordre des Servites de Marie (la légende veut que Pellegrino lui ait donné une gifle) ; ensuite il se convertit et, vers trente ans, à la demande de ses supérieurs, est ordonné prêtre pour le compte de l’Ordre des Servites dont il est devenu un des saints les plus célèbres et les plus vénérés.

L’histoire raconte que vers 60 ans, il est miraculeusement guéri de la gangrène à la jambe droite, la veille du jour où il va être amputé. Cette nuit-là, veille de l’opération, Pérégrin se traîne devant le crucifix de la salle du chapitre pour y prier.

On apprend aussi que s’étant endormi de lassitude, il voit Jésus descendre de la croix et lui guérir la jambe. Le matin, le médecin qui vient pour procéder à l’amputation, ne trouve plus trace ni de plaie ni de cicatrice.

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Stupéfait, il répand dans toute la ville la nouvelle de cette guérison miraculeuse, ce qui accroît encore la vénération dont on entoure le frère. Motif pour lequel aujourd’hui il est connu partout dans le monde comme le protecteur des malades du cancer.

Il meurt au couvent de Forli, le 1er mai 1345. Son corps repose dans une châsse revêtue d’une bure et d’une étole en la basilique qui porte son nom à Forli.

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