Enfin, la fumée blanche est sortie de la cheminée, ce lundi 31 août, à Juba, la capitale du Soudan du Sud. Il a fallu 10 mois de discussion pour parvenir à cet accord de paix pour le Darfour, le Nil bleu et le Kordofan du Sud.
Guinée / Présidentielle : Alpha Condé accepte d’être candidat pour un 3e mandat
Il a été paraphé en présence d’Abdel Fattah al-Burhane, chef du Conseil souverain et du Premier ministre Abdalla Hamdok, des chefs des mouvements rebelles du Front révolutionnaire soudanais, ainsi que de Salva Kiir, président du Soudan du Sud.
Composé de huit protocoles, cet accord vise à mettre fin à une guerre de dix-sept ans au Soudan, en particulier dans le Darfour. Ces années de conflit ont fait, selon les Nations unies, au moins 300 000 morts et 2,5 millions de déplacés.
Togo : l’Organisation des Nations Unies (ONU) recrute pour l’UNICEF
Ces protocoles s’articulent autour de la sécurité, la justice, le retour des réfugiés, la distribution équitable de la richesse, la participation au pouvoir ou encore la gérance de terrains cultivables.
Selon l’accord, le Kordofan du Sud et le Nil bleu obtiennent une autonomie par rapport à l’État fédéral. Il prévoit également la prolongation de 39 mois de la période transitoire qui a démarré en 2019, à partir de ce 31 août.