Togo : Prouesses d’Afrique, le nouvel ouvrage de Dr Oscar d’Almeida qui lance un appel à l’éveil de toute l’Afrique et de tous les Africains

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Le monde littéraire s’est agrandi avec un nouvel ouvrage d’un citoyen togolais dont le parcours est très excitant. L’ouvrage a été présenté au grand public le samedi 8 mai dernier en présence d’imminentes personnalités du monde médical ainsi que des professionnels de la presse togolaise.

Baptisé “Prouesses d’Afrique“, cet ouvrage réalisé par le Docteur Ayigan Oscar d’Almeida, est le fruit de 50 années de recherches et de Développement au service de l’Afrique.

Vue partielle des invités

« Prouesses d’Afrique, c’est un appel à l’éveil de toute l’Afrique et de tous les Africains afin de faire en sorte que les maux de l’Afrique puissent trouver des solutions », explique l’auteur, Dr Oscar d’Almeida.

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Ecrit avec la contribution du Dr Auguste d’Almeida, l’ouvrage retrace le parcours alléchant de l’auteur depuis sa formation jusqu’à son parcours professionnel vieux d’une cinquantaine d’années.

Il y relate pourquoi et comment son équipe et lui en sont venus à mettre en place un centre régional de diagnostic médical puis un centre de recherche et de développement qui a mis sur le marché des médicaments innovants issus de la recherche médicale locale.

« C’est une revue d’illustres africains qui sont restés dans l’anonymat et qui ont beaucoup contribué à la santé de la population dans son ensemble », précise-t-il.

Couverture de l’ouvrage

L’ouvrage parle aussi de la période de la pandémie à Covid-19 que nous vivons actuellement, ainsi que des raisons d’espérer.

Il faut rappeler que le docteur Ayigan Oscar d’Almeida est médecin biologiste, pharmacien industriel lauréat de la faculté de pharmacie de Paris, juriste et chercheur.

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Il dirige le Centre Régional de Diagnostic Médical de Lomé depuis 1987 et le laboratoire pharmaceutique GGIA du Togo depuis 1991.

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Voici un extrait des premières pages de l’ouvrage

SOBORO, une histoire vécue en période coloniale et qui a été déterminante dans le cheminement du petit bout d’homme que j’étais.

C’est une histoire que les moins de soixante-dix (70) ans n’ont pas connue. J’avais alors dix (10) ans en Avril 1956 au temps de l’ex AOF (Afrique Occidentale Française) en pleine colonisation française. Nous nous trouvions à Niamey capitale du Niger.

Cette année-là, le pays a connu une grande épidémie de paludisme dans un territoire grand deux fois comme la France. La ville ne disposait que d’un modeste hôpital et de deux officines de pharmacie :

Table d’Honneur lors de la présentation de l’ouvrage
  • l’une, la pharmacie Mouren était tenue par un français sorti d’une faculté française avec le diplôme de pharmacien dit “français”,
  • la seconde, la pharmacie Kouaovi était tenue par un africain sorti de l’école William Ponty du Sénégal avec le diplôme des pharmacien dit “africain”.

C’était la période où l’essentiel des médicaments disponibles en pharmacie se résumaient en pénicillines et surtout en sulfamides dont les célèbres Ganidan®, Sultirène®, Thiacyl®, Thiazomide® mais point d’antipaludéens et point de moustiquaires imprégnées. C’était aussi une période où l’administration coloniale traquait les praticiens de la médecine traditionnelle pour exercice illégal de la médecine les obligeant à la clandestinité.

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Devant l’hécatombe causée par l’épidémie et l’inexistence de solution appropriée de l’administration coloniale, mesurant la grande portée de sa responsabilité, le pharmacien africain a conçu de lui-même une mixture camphrée dont il avait seul le secret. Il l’a dénommée SOBORO, c’est à dire moustique en langue Djerma du Niger.

Il la dispensait personnellement dans son officine, dans des bouteilles en verre que les parents nous envoyaient acheter. Le SOBORO de nature liquide devait être placé dans un pulvérisateur appelé “fly-tox” avec lequel nous démoustiquions la maison. Nous étions ainsi épargnés des piqûres de moustiques, ce qui a permis de sauver bon nombre de personnes de l’épidémie.

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