À Beyrouth, des dizaines de personnes sont toujours portées disparues. Les opérations de secours se poursuivent dans plusieurs directions. Sur le port, les recherches continuent pour essayer de retrouver les corps d’un grand nombre de soldats et de pompiers, disparus alors qu’ils tentaient d’éteindre l’incendie qui s’est déclaré juste avant la double explosion.
Les destructions sur ce site sont presque totales. Il ne reste plus aucune structure debout. Même les silos ont été sérieusement endommagés. Le gouvernement a déclaré l’état d’urgence pour deux (2) semaines
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Les efforts continuent aussi pour organiser les soins aux blessés dans le but de désengorger les hôpitaux, qui étaient pratiquement saturés, d’autant plus que quatre établissements sont hors service, selon le ministre de la Santé. L’installation de deux hôpitaux de campagne fournis par le Qatar devrait améliorer la situation.
L’autre défi de taille est la gestion des sans-abris, dont le nombre s’élèverait, selon le gouverneur de Beyrouth, à 300 000 personnes. Sur ce plan, le Liban compte essentiellement sur la solidarité nationale et l’aide internationale. Pendant ce temps, l’armée libanaise, investie d’importants pouvoirs dans le cadre de l’état d’urgence, est chargée de superviser le processus d’évaluation des dégâts.
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Sur le plan de l’enquête, le gouvernement veut aller vite. Il a donné seulement cinq jours aux enquêteurs pour présenter leurs conclusions. Il a aussi réclamé l’assignation à résidence des personnes suspectées d’être impliquées dans le stockage du nitrate d’ammonium sur le port de Beyrouth.
De nouveaux détails commencent à apparaître. Le directeur des douanes, Badri Daher, a confirmé qu’un dépôt de feux d’artifice se trouvait effectivement près du hangar où étaient entreposées les 2 700 tonnes de nitrate d’ammonium. Le fonctionnaire a révélé avoir alerté la justice à six reprises et de manière officielle sur le danger du stockage de cette matière hautement explosive dans le port.
Avec RFI